La tartinade, façon pesto, à l’ail des ours – plante aux arômes forts en bouche – et aux noix de Grenoble se déguste crue, sur des tartines de pain au levain façon bruschetta, ou s’ajoute au dernier moment sur des pâtes chaudes, en remplacement du fameux pesto italien (vous pouvez réchauffer légèrement la tartinade également). Je vous propose à la suite une variante : la tart’ours façon pistou provençal.
Tart’ours façon pesto
pour un petit pot :
matériel nécessaire : un mixeur
- 100 g de feuilles d’ail des ours
- 25 g de noix de Grenoble, fraîchement concassées
- environ 4 cl d’huile d’olive (ou d’huile de cameline)
- facultatif : 1 c. à s. de pecorino (fromage à pâte pressée italien au lait de brebis) râpé
Laver et essorer les feuilles d’ail des ours. Retirer les tiges et couper grossièrement les feuilles.
Placer les feuilles dans le bol du mixeur, avec les noix et l’huile. Mixer jusqu’à obtention de la texture souhaitée (pour ma part, j’aime laisser des morceaux).
Transvaser dans un pot en verre et réserver au frais. Consommer sous quelques jours. Pour une conservation optimale, veiller à ce que la tartinade soit toujours recouverte d’un petit filet d’huile.
Tart’ours façon pistou
En version pistou, seulement 2 ingrédients sont nécessaires pour un pot moyen : une botte d’ail des ours et de l’huile d’olive de qualité (et éventuellement un trait de jus de citron pour la conservation).
Pour l’élaboration de cette recette, il suffit de mixer les feuilles d’ail des ours avec de l’huile d’olive jusqu’à obtention d’une sauce qui peut se tartiner facilement. Autre possibilité : réaliser cette tartinade en pilonnant les feuilles avec l’huile dans un mortier (méthode traditionnelle) ; il faudra un peu plus d’huile de coude pour obtenir une tartinade mais les bienfaits de la plante sont ainsi préservés.